Le RGPD, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un règlement européen dont le texte a été voté dès 2016. L’objectif de cette loi est de protéger les données personnelles des citoyens européens. Le RGPD encadre le traitement et la circulation de ces données, souvent utilisées (parfois un peu trop ?) par les marques et les entreprises pour proposer des services ou des produits.
La mise en place de ce règlement répondait à la nécessité de s’appuyer sur un nouveau cadre légal (la directive précédente datait de 1995…) à une époque où le numérique a explosé, entraînant de nouveaux usages. Le RGPD offre un cadre unique puisqu’il s’applique dans tous les États membres de l’UE : où que vous soyez dans cette zone, vos données sont soumises aux mêmes règles de protection.
On peut identifier un triple objectif : garantir la protection des données personnelles, responsabiliser les acteurs qui les traitent, et encadrer les informations collectées sur les internautes. Par exemple, ces données ne doivent pas contenir d’informations sensibles concernant les individus (origine, religion, opinions politiques, etc.).
La protection de la vie privée
Les données personnelles sont toutes les informations permettant d’identifier une personne, directement ou indirectement. Une photo, un numéro de téléphone, une adresse e-mail, un identifiant de connexion ou encore un numéro de sécurité sociale sont considérés comme des données personnelles. Avec le RGPD, ces informations ne peuvent plus être collectées sans le consentement préalable, écrit, clair et explicite de l’internaute. Dans certains cas, ce consentement doit même être validé par la CNIL, garante de la loi Informatique et Libertés en France, qui veille au respect des droits humains et de l’identité numérique.
Toute organisation ayant accès aux données personnelles de citoyens européens doit se conformer à cette réglementation. Ainsi, les groupes américains, chinois ou japonais sont eux aussi concernés par le RGPD.
En cas de manquement, les contrevenants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires mondial ! Le risque est d’autant plus important pour les petites structures (PME, TPE, startups ou associations), qui n’ont pas toujours les moyens de constituer une équipe juridique dédiée pour assurer une conformité totale.
Pour se mettre en conformité efficacement, voici les étapes à suivre : recenser les données, les inscrire dans un registre, les trier, respecter les droits des personnes et sécuriser les informations.
En complément de la mise à jour de votre site selon les normes RGPD, pensez aussi à le rendre compatible avec une démarche RSE ! Nous vous expliquons les bénéfices de cette approche.
Le RGPD permet de mieux protéger votre espace personnel en ligne, mais il pose aussi de nouveaux défis liés au principe de transparence qu’il impose. La relation entre les consommateurs et les marques va sans doute évoluer, ces dernières devant s’adapter pour maintenir un contrat de confiance avec leur public.